Ça serait un roman pour donner la parole à celles et ceux qui oublient un peu de la prendre.
Exploration à travers le quotidien de quatre trentenaires des béances entre la parole et la pensée, entre sa pensée et celle de l’autre, entre la parole et l’action, entre les actions et les souhaits…
Pour l’instant ça fait dans les 32 000 mots, ce qui est suffisant, de nombreux romans sont plus brefs.
Il me manque juste un très léger détail : l’histoire. Je ne sais pas où ni comment je l’ai fichue, elle m’a échappé, impossible de mettre la main dessus.
Extrait :
« Orlane
Quand je repense à cette soirée où tout le monde parlait de tout et de n’importe quoi, je ne peux que constater le dilemme : les mots m’agacent, mais le silence m’effraie. J’entends souvent les gens déblatérer autour de moi. Quand l’un vient me parler, un autre parfois se joint à la conversation. Je la laisse glisser entre eux, je l’écoute patiemment, j’acquiesce vaguement, de temps en temps. Ou plutôt je garde imprimée dans le port de mon cou une légère tension qui signe que je suis encore là, avec eux. Mes yeux, par contre, s’attardent dans l’intérieur d’un paquet de chips, béant, posé sur la table. Les doigts de ma main droite tâtonnent négligemment à la recherche des dernières miettes. Est-ce dû au reflet d’une lampe dans cette grotte d’aluminium ? Je suis soudain frappée par la luminosité qui y règne, portant distinctement à ma vue le moindre copeau de patate. C’est ça la vie parfois. On va à une soirée et on se retrouve à faire réellement la connaissance d’un pauvre paquet de chips vide. »
Comment ça elle t’a échappée ? Et elle est partie où exactement ? Moi si ma mémoire et bonne ça parlait de 4 gens qui se tournait autour , autour d’eux mêmes et autour des autres , donc certains plus que d’autres attirer le regard, une caresse, un truc. ça avançait guingois au fur et à mesure de leurs introspection respective , de leur non dit, mal dit , pas dit . Puis ça finissait par deux qui avait trouvé un semblant de route et d’autres à la dérive ( quoi que on peut trouver une route aussi plus loin) , ça manquait de corps, mais pas d’histoire . Faut -il que nos quatre amis frappent à ta porte pour que tu daignes leur offrir l’espace de parole et d’action ( même minime ) dont ils sont en droit de réclamer leur dû ?! Donc tu te démerdes, tu démêles les fils tu peux recoudre un truc. Mais tu vas le finir ce roman où alors le royaume des timides sombrera dans le néant et les timides avec… Triste fin.
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Amen 😉
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Mais c’est quoi, la mission 1, exactement, alors ?
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(en « nomenclature » SMART) ^^,
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Tu verras bientôt avec la mission 2 qui te rappellera forcément quelque chose 😉
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