Grandir

La rive et la vallée, la ville et puis les rails

Je suis toute vrillée par la perte du vert

Je vire, balayée par le vent de l’hiver,

Et volte dans des rues où le crépi s’écaille

La rive était jolie dans ses moindres détails

La vallée regorgeait de délices divers

La ville se flétrit sous l’oeil des lampadaires

Les rails sont enterrés sous la foule qui braille

Il n’est point de saison où ne pense à ma rive

Enclavée j’y rimais sans souci ni raison

Rêvant dans la vallée de bonheurs à foison

Désormais dans ma vie, dans ma ville j’arrive

Ma grande liberté à présent me captive

Et je fais de mes rêves une résurrection.

commères, compères : vos commentaires

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :