Quand on écoute « Les Somnambules » d’Enfantillages 3 d’Aldebert – qu’on a découvert inconnu à l’époque de Sur place ou à emporter (formule de saison…) et qui est devenu chroniqueur sur France Inter -, on se rappelle Olivia Ruiz, aussi présente dans la rentrée littéraire, d’ailleurs.
Et à force de glissades sur la plateforme musicale initialement sans vidéo, on découvre cette reprise de Pierre Perret, par Olivia Ruiz, Mouss et Hakim et Lo Barrut.
Je ne suis pas de Castelsarrasin, d’ailleurs je n’ai pas l’intention de saluer les imbéciles heureux qui sont nés quelque part, mais j’aime ce mélange de patois et d’Origines contrôlées qui tarde à démarrer mais s’envole quand même, surtout quand on le souvenir plombé d’une ville qui a voté à 48% pour le FN aux dernières présidentielles.
Je me rappelle aussi, en cette période de pré-post-Goncourt, de garder sur la pile à lire Ma part de Gaulois, qui figurait sur la liste de 2016, et La Part du Sarrasin (rentrée littéraire 2020), de Magyd Cherfi, acolyte de Mouss et Hakim dans Zebda (= beurre en arabe) et qui intervient également sur l’album hommage à Perret.
Pourquoi Ma Part, pourquoi La Part ? Et pourquoi la parole part ? Je suis pour que les langues vivent, évoluent et meurent avec celleux qui les parlent, pour l’orthographe de 1990 et pour la féminisation des noms, pour Le Petit Robert (un joli titre de Zebda par ailleurs) de l’usage bien plus que pour le Dictionnaire de l’Académie française de l’otage.
Mais ça ne m’empêche pas d’apprécier à sa juste valeur le cœur qu’ont mis tous ces gens à apprendre bien mieux que moi la langue de mon père.