Chi va piano va sano, mais c’est prestissimo,
Les cornes dans les brumes,
Qu’on ne sait par quel bout attraper le taureau,
Le marteau sur l’enclume ;
Quand l’avenir nous gratte, pisser dans un violon
Pour chercher l’harmonie
Parmi les requiem et la pire oraison
Sous les cuivres puissants de nos lobbytomies
Et pourtant nous pouvons, de partitions nouvelles,
Traire les mélodrames, braire des mélodies,
Balancer le pipeau par delà les buissons
Crever l’abcès de nos dissonances plurielles
Régénérer partout les instruments de vie
Et viser le pouvoir de réorchestration.
(La bande son : « Love of an orchestra », The First Days of Spring, Noah and the Whale, 2009)