Pour ouvrir les Gates d’un avenir sans désastre, il suffirait de recalculer nos Bills !

La théorie de monsieur (ex-)Microsoft : moins ça sera cher, plus ça va se développer : crois aux Green Premium et aie confiance, mécréant d’effondriste !

Après Barack Obama chez Augustin Trapenard, la perspective de Bill Gates à la Terre au carré du lundi 22 février, chez Mathieu Vidard et Camille Crosnier, j’avoue que ça m’a mise en joie. Que le service public invite des influenceurs de cette trempe, même s’ils ont autant de rapport entre eux que la carpe et le lapin, c’est quand même un peu festival.

Et en guise de festival, j’ai été servie : dans le monde de Bill Gates, pour arracher quelques années dans la course contre les degrés, on mange des raisins en mars, des burgers à la viande artificielle, on continue à se faire griller des toasts, à brancher les climatiseurs, tout en évoquant l’hydrogène qui va nous permettre de transporter tout ça. Et on applaudit Amazon (coucou Vanguard Group et BlackRocks), Google (oh tiens recoucou Vanguard et BlackRocks !) et Macron pour leurs engagements formidables en faveur du climat.

Et tout ça devra bien sûr nous amener à être tous et toutes complètement zéro carbone, et ceci d’ici moins de 30 ans, s’il vous plait.

Ça m’a rappelé mon installation de Windows 10, à l’époque :

« Vous êtes XX ? »

« Non »

« Vous êtes XX ? »

« Non »

…[charge]…

…[charge]…

…[charge]…

« Bonjour XX ! »

« …………………, … _ _ _ … , …………………. . . . . »

J’avais déjà relevé ce petit souci de transmission entre les GAFAM et moi, entre autres.

Pour en revenir à aujourd’hui, toutes ces windows ouvertes sur d’hypothétiques innovations, ça risque de laisser passer un paquet de courants d’air, quand même, manquerait plus qu’on attrape des rhumes. Cela dit, entendre un homme aussi brillant, célèbre et friqué en train de faire des claquettes pile à côté de ses pompes, ça ouvre franchement un tas de perspectives sur nos capacités à tous.tes, pauvres primates. Entre la simple ambition de se lever le matin, lot d’un paquet de nos contemporain.es, et la sienne, on sent sourdre la puissance infinie, libératrice et parfaitement décomplexante de la marge.

J’avoue, contrairement à mon habitude, je n’ai pas lu et ne lirai pas le bouquin dont il est question et qui me semble avoir quelques « green flights » de retard.

Mais vu que je suis pourtant, moi aussi, en faveur de la mobilité, je vais faire œuvre de lutte contre la sédentarité, et vous inviter, après les claquettes de sapiens dominants peut-être un peu enivrés de leur toute puissance, à vous dérouiller les muscles en entendant chanter en chœur hasta los huevos, histoire de se rappeler qu’il y a moultes façons d’en avoir plein les bourses, mais que ça ne nous empêche pas de cultiver la joie !

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