Film de Christophe Barratier avec Arthur Dupont dans le rôle principal, tiré de l’histoire de Jérôme Kerviel trader, avant les procès donc.
Immersion dans ces salles surexcitées par les cours des bourses, au milieu de ceux qui en ont, bien qu’elles se révèlent parfois un peu vides quand il s’agit de faire preuve du minimum syndical d’humanité, pardon je déraille, que viendrait donc faire cette expression dans cette chronique sur les falaises de la Défense ?
Notez que j’aurais pu tout aussi bien barrer humanité, pour la jouer militante/dénonciatrice des travers abyssaux et suicidaires de l’ultralibéralisme, mais c’est précisément l’écueil qu’a la bonne idée d’éviter le film. En outre, comme le souligne l’avis d’Ouest France sur la jaquette, François-Xavier Demaison y est royal, aidé en cela par un personnage exemplaire, détestable, touchant, complexe.
Un film à voir avec votre tonton, pour peu qu’il fasse partie de l’espèce des platistes de l’économie, qui croient encore à un quelconque lien de cause à effet entre le travail et l’argent.