Debouts les ficelles !

Je labeur je laboure je, las, bourre mes phrases en y mettant des mots pour prendre de la place, je mets des mots un peu comme si dans un vase il me fallait pourtant bien y mettre des fleurs,

je rame, je m’écope sur des phrases bateaux, et à grande peine ich,

ich liebe dich la prose mais ça semble morose quand c’est trop de travail,

je vais vaille que vaille un peu à l’abordage je me jette à babord par dlà le bastinguage, je vais à la bastringue, je me saoule

des bringues que font toutes ces lettres ivres devant mes yeux, et un peu sur le zinc et un peu sur l’acier je pose mes paroles sous le marteau, l’enclume,

j’en extrais de l’écume et beaucoup de copeaux

et je peine à tailler sous l’effort une lame, de fond ou de couteau, du fond du coquillage écouter comme un chant, faire naitre du sens comme s’il en restait , user de poésie comme de subterfuges et de superchéries pour bien que mal contrer les pénaltys du monde,

ressortir de sa cage pour marquer droit devant quitte à se ramasser les pieds dans la pelouse, dans les mottes dressées par le nez creux des tops, se cramponner aux rêves hisser les cervicales et se donner du mal pour y croire à nouveau.

Mais pour quoi faire, y croire ? Ben pour nous aider à rester debout ! (petit hymne de DSLZ pas vraiment inclusif mais qui a l’avantage d’inviter à lutter, a minima, contre la sédentarité et les risques cardio-vasculaires.)

4 juillet 2021

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