Quand la langue s’oxyde, on vire vert-de-gris. Le n°45 de Socialter intitulé « Sensure, quand les mots nous privent de sens », nous rappelle comment la négation de la conflictualité ou de la violence aboutit à des contre-vérités sémantiques, du « plan social » à la « croissance verte » en passant par les « énergies propres »* auxquelles je rajouterai volontiers les « pauvres assistés. » **
Pendant ce temps, rapport à la langue, certains craignent de se perdre à des intersections, où se questionnent l’addition des inégalités, la multiplication des différences, les soustractions qui nous déciment. Alors, puisqu’il faut régner pour mieux diviser, on invite chacun à faire sa tambouille, à finir de passer les mots du monde à la casserole, on se sert du « woke », vaste gloubi-boulga qui permet dans l’instant de saisir l’étendue des goûts et des dégoûts, sur les flammes vivaces de peurs non dénommées, et donc non dégommées.
Pourtant c’est délicieux, les poêlées de légumes !
* cherchez pas, y en a pas, même le métal du four solaire acheté il y a quelques années a bien été extrait de quelque part. D’ailleurs joie, on commence enfin à parler du Sunplicity dans les médias !
Si vous avez quelques pépettes et souhaitez orienter les énergies alors que vous même n’en avez plus, écoutez ça, ça risque de vous aider fortement à faire l’action qui a le meilleur ratio moindre effort / efficacité : changer de banque !
**Les dits « transfuges » le constatent vite… Cf. aussi ce questionnement des discours de presse.